Adam Beyer joue un morceau de plus de 4 sons dans son set : panique sur le dancefloor

Grosse frayeur durant le dernier set du DJ suédois Adam Beyer à Detroit au Movement Festival. Alors qu’il jouait depuis environ 25 minutes, un mouvement de panique a littéralement vidé le dancefloor alors plein à craquer de quelques dizaines de milliers de fêtards.

Le DJ aurait joué un morceau comportant plus de 4 sons.

Un témoin de la scène raconte : “On n’avait jamais vu ni entendu ça, c’était la panique la plus complète. ça a démarré assez brutalement, les gens ont entendu un son entrer sur le précédent et d’un seul coup c’était l’apocalypse ! De tous les côtés les gens ont commencé à hurler, saigner des oreilles, courir dans tous les sens les yeux révulsés, j’ai vu des gens se mordre entre eux ou encore s’arracher les oreilles. Plus personne ne comprenait rien.
Le professeur Alexandra Kertz-Welzel de l’Université de Munich explique que le phénomène, bien que choquant, n’est pas rare : “Lorsque des sujets sont habitués à écouter de la musique pauvre en sonorités, au bout de plusieurs années leur oreille interne nécrose, leur cerveau s’atrophie et n’est plus capable de traiter toutes les informations lorsqu’il est confronté à un titre qui comporte trop de sons. Une sonate classique peut les pousser au suicide, le simple fait d’écouter un orgue dans une église les pousse à des comportements d’automutilations barbares pour échapper à la saturation de stimuli. On constate des répercussions rapides sur les fonctions motrices des sujets exposés. Le cerveau est incapable de gérer la situation et ne peut plus donner de priorité au traitement des informations entrantes. Les personnes sont alors victimes de fortes crises et n’ont plus aucun contrôle sur leurs membres« .

Jusqu’ici, précise le professeur, « les expérimentations en laboratoire ont montré que les ravers qui suivent habituellement les tournées d’Adam Beyer, Ben Klock ou Umek supportent très difficilement la présence simultanée de plus de quatre pistes dans un morceau. Au-delà, même un petit charley leur fait avaler leur langue, une nappe les rend aphasique et provoque une intense activité salivaire, une ligne de basse provoque une hystérie autodestructrice« .
On comprend donc aisément que lors du set d’Adam Beyer, soudainement choqués et surpris, les gens ont rapidement cédé à la panique en se ruant vers la sortie. On déplore un grand nombre de blessés dont certains sont encore coincés dans les toilettes ou prostrés dans le coffre de leur voiture sur le parking. Une cellule de crise a été mise en place pour prendre en charge rapidement les personnes les plus touchées et l’organisation du Movement Festival s’interroge sur l’éventuelle publication de directives précises à l’intention des DJ pour sa prochaine édition.
 
Crédits photo : Ryan Troy

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