Amitié sous ecstasy : une relation éphémère ?

Deux personnes qui se sont rencontrées par hasard et liées d’amitié à une soirée sous l’influence du MDMA, ne resteront pas amies. C’est ce qui ressort d’une étude très sérieuse et encore confidentielle menée par le professeur Mac Flaye de l’université de Cambridge.
Nous avons voulu en savoir plus et avons rencontré l’une des protagonistes de cette étude. Nous l’appellerons Hélène afin se conserver son anonymat.
“Paul et David sont venus à ma soirée par le biais de connaissances distinctes” raconte Hélène. “Ils ne connaissaient pas vraiment d’autres personnes et pour être honnête, faisaient un peu les boulets. Ils étaient tous deux dans la cuisine, tétant des cocktails et balançant des vannes pas drôles jusqu’à ce que je décide de leur donner des extas pour qu’ils se lâchent (et nous lâchent) un peu”.
“Dès lors, ils sont restés comme envoûtés autour de l’ordinateur portable en dansant et en se prenant dans les bras” relate Hélène. “C’était vraiment trop mignon en fait, ils étaient au top alors que quelques heures auparavant, ils n’étaient même pas en mesure de tenir une conversation. A un moment donné, je pense qu’ils ont dû aller sur Facebook pour s’envoyer des invitations mutuelles“.
Paul affirma avoir passé l’une des meilleures soirées de sa vie : “Chaque chose que nous avons dites et chaque morceau que nous avons joué étaient juste parfaits. Nous avons dû nous prendre dans les bras et checker une cinquantaine de fois ce soir là. Un véritable bain d’amour”.
De son côté, David expliqua que même s’il avait passé du bon temps à cette soirée, il n’avait pas l’intention de rester en contact avec Paul : “Ouais, c’était une super soirée mais je ne lui ai pas reparlé depuis. On est amis sur Facebook mais on ne se parle jamais et on ne prévoit pas de se revoir. A dire vrai, c’est plutôt l’inverse, lorsque je vois qu’il en ligne, je me déconnecte immédiatement du tchat”.
“Je suis d’accord” poursuit Paul. “En plus, je crois que je ne reconnaîtrais pas David si je le voyais dans la rue. Nous n’avons pas parlé de grand chose, mis à part pour se dire qu’on était au top et qu’on était vraiment beaux. Je serais mal à l’aise de lui parler et détournerais les yeux si jamais je devais le croiser un jour”.
D’après l’étude, une immense majorité des cas est similaire à l’expérience d’Hélène. Il apparaît donc sans conteste que la consommation de drogues ne favorise pas des relations sociales très poussées. Même si le MDMA est reconnu pour ses qualités d’empathie, on peut se demander  à quoi cela peut bien servir d’en ingérer si cela ne dure pas.
 
Source : Wunderground
 
 

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