Un fêtard ayant levé les bras trop tôt à la fin d’un break poursuit un club en justice

Un clubber se retrouvant « embarrassé et ostracisé » après avoir levé les bras trop tôt durant un set Trance a décidé de poursuivre en justice un club (ne pouvant être cité ici pour des raisons légales) pour « trouble émotionnel ».

Jonathan Lambert affirme dans sa déclaration : « Cela a pris des décennies pour construire une phrase musicale à quatre temps dans la plus pure tradition ! Alors ce dissident qui débarque avec ses cinq temps comme si ça allait être à la mode… Quatre mesure avant le pied, je me suis préparé, j’étais chaud et j’ai ensuite levé les bras en l’air en hurlant de joie comme d’habitude… Sauf que là, j’étais le seul dans ce cas, ce qui m’a causé beaucoup de tort et de désarroi ».

« Maintenant j’ai toujours peur de m’exprimer au cas où ça tournerai mal et que je me retrouve comme un pauvre clown » poursuit M. Lambert. « Applaudissements, saluts d’appréciation et félicitations à l’égard d’autrui font maintenant partis du passé. La semaine dernière, lorsque j’ai voulu féliciter ma petite amie pour sa fellation, j’ai parlé trop tôt et j’ai joui alors qu’elle relevait à peine la tête. Maintenant elle est aveugle d’un œil ».
« C’est un beau mec pourtant, mais après vécu ça, franchement, la notion de sexe avec lui est devenue totalement absurde. Et pourtant, mes standards ne sont pas très élevés » raconte son amie.

Un camarade clubber qui a assisté à la scène témoigne :

« Nous étions vraiment gênés pour lui. Il avait l’air si fier de lui et tellement connecté à la musique quand il a levé le poing… Mais lorsque la reprise du kick n’est pas tombée là où il l’attendait, il était comme un con, tout penaud ».
Le club a par ailleurs répliqué rapidement : “Nous veillons à notre politique musicale, le DJ en question est ici depuis des années et c’est bien la première fois qu’une chose pareille arrive”.

Ce à quoi les avocats de M. Lambert répondirent : « Nous irons jusqu’à poursuivre Native Instruments s’il le faut. On ne peut pas violer des années de tradition en toute impunité et penser que rien ne va se passer. Il ne s’agit pas là d’une coutume interchangeable comme le catholicisme ou la monogamie ».
Quant au DJ, il déclara : « Le but était de créer une tension extrême, d’amener la foule vers une frénésie totale de façon à ce qu’ils n’en puissent vraiment plus d’attendre le retour du pied. Apparemment, ça a marché ».

M. Lambert a déposé une plainte au tribunal en demandant que le procès soit supervisé par le juge Garnier, à son sens « la seule personne experte dans le domaine légal de la musique électronique ».

Cependant, la Cour a estimé que, compte tenu des faibles connaissances juridiques de ce dernier, il ne pouvait en aucun cas être en mesure de superviser quoique ce soit ce que M. Lambert prît comme une offense supplémentaire en raison de l’utilisation du mot « mesure ».

Persuadé de son bon droit, il intente maintenant un procès au tribunal pour de multiples troubles émotionnels.
Source : Wunderground