Un dealer vend des espaces publicitaires sur ses pochons

Mais où s’arrêteront-ils ? A l’heure où les dealers rivalisent d’astuces pour fidéliser leur clientèle (paquets de feuilles offerts, tarifs dégressifs, livraison à domicile), Jean-Baptiste, 38 ans, vendeur de mort dans les Bouches du Rhône a franchit un nouveau cap. Il a transformé ses pochons en espaces publicitaires.
Persuadé d’avoir un talent de concepteur-rédacteur, son rêve était de travailler dans une agence de publicité à Paris, mais son accent méridional prononcé et quelques accidents de la vie en auront décidé autrement.
Jean-Baptiste a remis au goût du jour un mode de conditionnement capable d’accueillir des messages publicitaires. Exit le petit ballon en plastique tout pourri dans lequel il est difficile d’aller piocher, si vous voyez ce que je veux dire. C’est le retour du pochon en plastique type Ziploc.

Je sors depuis de nombreuses années et j’ai eu cette idée à l’occasion d’une rave à Montpellier en prenant un taz siglé Mitsubishi
Mon premier client était un Kebab d’Aix en Provence, mais ça n’a pas super bien fonctionné. Quand tu viens de te faire une ligne, t’as pas forcément envie de bouffer un Grec et des frites. J’ai rectifié le tir. En ce moment j’ai une campagne en cours avec une compagnie de chauffeurs privés genre Über ».
J’aimerais convaincre les promoteurs de soirées de la région de me rejoindre, on a la même clientèle mais pour l’instant ils sont assez frileux ” conclut-il.

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