Une étude menée par le très sérieux College of London en Angleterre affirme que plus de 75% des barbes de Hipsters sont portées dans le but de compenser un manque cruel de personnalité.
La faute aux réseaux sociaux
Selon le professeur Clint Shaven du département d’anthropologie du College of London, la croissance exponentielle des barbus remarquée dans les rues du monde entier est la conséquence directe d’ « une génération accro aux réseaux sociaux ».
« Les jeunes d’aujourd’hui sont le reflet le plus direct de notre société : une assemblée de moutons serviles qui ne se développent qu’en fonction de ‘tendances’ plutôt que sur les interactions entre les individus » a affirmé le professeur Shaven au site Wunderground plus tôt ce matin.
« Cela commence dès le plus jeune âge. La plupart des enfants n’ont pas de personnalité qui leur est propre donc à l’approche de la puberté, leur surconsommation de contenus pseudo tendance-mode-style sur Instagram par exemple, qu’on peut comparer à un puit sans fond de l’inutilité sociale, les fait plonger dans un phénomène grégaire ».
Pour traduire, un pauvre ado voyant une photo d’un Hipster barbu likée par plus de 2 millions de fidèles sur Instagram pourrait être amené à se dire : « Ce mec est un Dieu, il est adulé, vite, je me fais pousser une grosse barbe de clochard ».
« Le problème majeur de cette abondance de poils, en dehors du fait qu’il est désormais impossible de différencier un étudiant, d’un pédophile ou d’un ivrogne, est que tout le monde ne peut prétendre à cette excroissance pileuse » a poursuivi le professeur Shaven.
« Certains jeunes vont être ostracisés, reconnus comme indésirables dans la société car incapable de se laisser pousser une barbe. Et ce rejet pourra les amener à devenir bien pire que de simples hippies : ils risquent de se transformer en gothiques, en néo-punks ou pire encore en tueurs en série ».
Selon le professeur Shaven, cette fascination pour la barbe de Hipster n’est pas le premier incident socio-historique montrant une génération incapable de construire sa propre identité.
“On retrouve, dans les années 70, un précédent, où la jeunesse fut ravagée par des excès de consommation de drogues suivis par une recrudescence de cheveux longs et sales”.
Les scientifiques de l’époque ont conclu que cet engouement résultait de deux motivations : un mécanisme de défense envers la société et un bouclier capillaire pour cacher leur yeux injectés de THC et LSD.
« Ces jeunes ont donc commencé en hippies et sont devenus de simples rockers ou des fans de death-métal. Cette génération complètement dépourvue de personnalité est la seule qui peut être considérée comme capable de rivaliser avec les Hipsters » a conclu Clint Shaven.