Astropolis : des CRS appelés en renfort pour déloger les derniers fêtards de la terrasse du Vauban

Alors que se termine la 24e édition du festival, il est important de rappeler à l’ensemble du peuple français que bien que la Bretagne les accueille les bras ouverts, il faut aussi qu’il soit prévenu : personne ne peut entrer en terre bretonne et ressortir indemne de son séjour. Spécialement pendant le festival Astropolis.
A l’image de Richard, 33 ans, plus de 42 Jägermeister à son actif dans les dernières 24h et qui nous a livré un témoignage bouleversant sur son périple. Témoignage que nous sommes toujours en train de décrypter et que nous vous partagerons dès que possible.
Dimanche matin, les quelques irréductibles qui ne voulaient pas que la fête se termine ont forcé la serveuse à ouvrir le bar du Vauban, haut lieu de la nuit brestoise, pendant le festival (oui parce que faut pas déconner en dehors de la pluie qui tombe et Astropolis, il ne se passe rien à Brest hein, ça va) et qui était normalement fermé.

Brendoline, 25 ans, qui en était à sa première édition, n’en revient pas : “On m’a dit que c’était culturel, qu’il ne fallait pas essayer de comprendre ou de lutter alors j’ai ouvert. C’est bien simple, je n’ai servi que de l’alcool. Pas un coca ou un jus d’orange ou un café. De l’alcool. Si, j’ai servi de l’eau…. Pour le pastis”.
“Il y en a quand même un qui a voulu boire du cidre à un moment mais il est rapidement passé au pastis parce que c’était pas assez fort soit-disant. Moi je crois surtout qu’il a arrêté le cidre car tout le monde se foutait de sa gueule”.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, il nous a été confirmé qu’une vingtaine de CRS a extrait les derniers fêtards dont 2 DJs français très connus.
Tout le monde est actuellement en garde à vue ou en cellule de dégrisement. Au regard de l’état d’ébriété de certains, elle pourrait être prolongée de 5 jours.
La police sur place n’a pas été capable de relever le taux d’alcoolémie des participants. En effet, aucun instrument de mesure fiable n’ayant encore été inventé pour mesurer ce que certains appellent déjà le « tsunami breton » (NDLR : le record d’alcoolémie français a été mesuré en 2005 par les gendarmes de l’Ain avec un automobiliste de 37 ans à près de 10 g/l).
L’un des DJs a été libéré et a pu reprendre un avion en fin d’après-midi. Il aurait rempli 15 sacs à vomi pendant le vol qui le ramenait chez lui.

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