Lendemains de fête, retours d'after: la fin du calvaire?

Force est de constater que différents maux accompagnent les lendemains de fête, souvent semblables à ceux qui suivent les retours d’after : les têtes sont lourdes, les corps et les esprits fatigués, les dents molles, les mâchoires endolories, et surtout, la faim n’est pas toujours au rendez-vous, phénomène occasionnant de nombreux problèmes de santé.
Le Docteur Renate Knoche, bio-nutritionniste allemande et chercheuse en nutrition après abus, tire la sonnette d’alarme :
« Il faut manger, même quand on n’a pas faim, de même qu’il faut boire même quand on n’a pas soif. En effet, il est indispensable de redonner un équilibre à son corps meurtri et une hydratation maximale, surtout quand la fête est accompagnée d’une grosse dépense énergétique due à la danse, à l’alcool, voire d’une prise de drogue ».
Dans sa liste de nutriments recommandés, le docteur Knoche préconise avant tout les légumes et les fruits frais pour les vitamines, et un apport moyen de protéines pour réguler les carences.
Les féculents sont conseillés à petite dose, mais les sucres rapides qui peuvent attirer les clubbeurs en redescente sont à proscrire de même que le gras, l’alcool et la graisse ayant des effets simultanés néfastes.
Quant aux produits laitiers, difficiles à digérer, il vaut mieux les éviter.
Renate, qui a longtemps travaillé en clinique expérimentale du lendemain, insiste :
« Le jour d’après ou pendant les heures qui suivent la fête, on a tendance à ne pas nourrir son corps, ou à l’inverse à le bourrer de cochonneries qui font du bien sur le coup comme d’avaler une pizza ou de manger des poignées de bonbons ; c’est une faute grave qui peut avoir des répercussions tragiques ».
On se souvient en effet de Steven A, le raver anglais ayant perdu 22 kilos en 3 mois à force d’écluser les fêtes. A l’époque, Steven avait accusé l’ingestion régulière de MDMA de lui couper l’appétit et de l’empêcher de manger.
En effet, ses mâchoires endolories à force de les contracter pendant les prises lui ôtaient toute envie de grignoter, et il avait dû acheter un mixeur haut de gamme pour envisager une réalimentation à la paille.
Yummy yummy, je mâche donc je me nourris.
(ou “que manger PENDANT la fête, that is the vraie question”)

Les cas « Steven A » sont légion : en s’en inspirant, le docteur Knoche et une délégation de chercheurs du Massif Central ont fait une découverte intéressante qui pourrait bien révolutionner le monde de la fête tout en le nourrissant.
Constatant que des purées grossièrement hachées ravissaient les teufeurs pour leur côté réconfortant et facile à manger, ils ont mis au point une gomme à mâcher salée aromatisée à la tomme fraîche des montagnes:
A mâchouiller à envi pendant les fêtes, cette pâte élastique et goûteuse fait travailler les mâchoires, nourrit en continu 3 heures d’affilée et retient l’eau grâce au sel qu’elle contient, évitant ainsi la déshydratation.
La chercheuse allemande et la cellule française ont baptisé ce nouveau chewing-gum novateur “le Kaugummi de l’Aubrac”.
La synthétisation du fromage n’étant pas encore parfaite, la date d’entrée dans les distributeurs de pharmacie et dans les toilettes des clubs n’est pas programmée avant début 2015.
En attendant, une autre équipe de scientifiques, spécialisée dans le soin buccal, s’oriente vers une nouvelle recherche sur le maintien de l’haleine.
Bah ouais: l’aligot, ça pue un peu de la gueule quand même.

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