Lors de votre prochaine soirée clubbing, ne vous étonnez pas si un panneau « Interdit aux polos et bermudas » sévit à l’entrée.
En effet, on constate depuis quelque temps des effets cliniques aussi désagréables que surprenants, et qui semblent liés à la fréquentation des clubs.
Rien qu’au mois de septembre, on a déploré deux pertes de conscience, sept malaises vagaux, une crise d’épilepsie et un étourdissement léger. Tous ces évanouissements, bénins dans l’ensemble, ayant eu lieu entre 12h00 et 16h15.
Curieusement, les malaises les plus spectaculaires (souvent accompagnés de cris et de pleurs juste avant de perdre connaissance) n’ont pas été provoqués par une surdose de substances illicites.
Jessica, le binôme de soirée d’une des victimes, témoigne : « Elle allait super bien, puis d’un coup elle m’a dit qu’elle avait vu trois types et qu’elle se sentait trop mal à cause d’eux, qu’elle avait besoin de sortir pour les oublier. J’ai cru qu’elle était malade mais en fait non, elle s’est carrément évanouie sur les pavés et a même perdu sa fausse frange dans la chute ».
Thierry, un physio parisien, ajoute avoir lui aussi croisé les trois mystérieux jeunes hommes : “Vous comprenez, j’en ai vu des guignols qui essaient d’entrer dans des soirées, mais eux, ils traumatisaient tout le monde”.
L’habit ne fait pas le moine, mais il peut quand même bien faire flipper
Les interrogatoires croisés et autres portraits-robots mèneront finalement les organisateurs de la soirée à démasquer le trio infernal composé de Lucas, Stéphane et Lionel, débarqués sur la capitale le matin même et arrivés à la fête aux alentours de midi.
De fait, les conclusions de l’enquête sont limpides: en effet, probablement influencés par une météo plutôt clémente pour la saison, les trois jeunes gens arboraient chacun un polo et un short descendant jusqu’aux genoux.
Après avoir dansé pendant des heures, la vision brutale de cet ensemble a entraîné un choc visuel et psychique trop violent pour être supporté sans conséquences auprès des teufeurs.
Pour éviter à nouveau ce genre d’incident, ces vêtements sont désormais proscrits à l’intérieur de tous les clubs dignes de ce nom.
L’interdiction va également être portée aux twin-sets “bermuda/short/chemise” et dans un futur proche aux pulls négligemment portés sur les épaules.
A tout cela, succèdera sans doute un jour un prochain panneau “Interdit aux barbes de plus de 100 jours” comme on en voit déjà fleurir un peu partout depuis quelques mois.