Les 50 kilos de cocaïne volés au 36 quai des Orfèvres retrouvés à Ibiza

Fin du mystère autour de la disparition des 50 kilos de cocaïne du 36 quai des Orfèvres, siège de la Direction de la police judiciaire de la Préfecture de police de Paris.
Après une enquête minutieuse qui s’est résumée à un appel anonyme, la cocaïne a été retrouvé dans le nez de milliers de fêtards et propriétaires de clubs à Ibiza.
Il semblerait que la drogue soit arrivée le week-end dernier par avion et ait été adressée à plusieurs clubs, bars et restaurants de l’île accompagnée d’une petite note : « Je suis sûr qu’elle vous servira plus que dans le bureau des scellés de la DPJ de Paris. Faites en bon usage, c’est cadeau ! Vous ne m’en voudrez pas, j’ai gardé 1 kilo pour ma conso perso et pouaaaahhh ! Elle est bonne ! Signé : Un hédoniste convaincu ».
Une cadeau tombé du ciel et une chance inespérée pour tous les établissements de l’île de voir leurs profits augmentés de manière substantielle.
« De notre côté, on a fait un effort, on ne l’a pas trop coupé et on l’a revendu un peu moins cher que d’habitude » nous assure un patron de club qui souhaite rester anonyme. « Je crois au karma et toutes ces conneries. Quand la vie te donne, il faut savoir donner en retour, c’est un principe que j’applique au quotidien dans ma vie de tous les jours, quotidiennement, assez souvent ».
« Oui, on en a revendu mais on en a aussi mis dans les canons à mousse pour déconner » nous raconte un autre patron de club.
La réaction fut immédiate : la nouvelle a fait le tour de l’île et la consommation a explosé en quelques heures. « Tout le monde voulait goûter cette coke venue du ciel ! » continue le patron du club. Une propagation rapide mais qui s’est pourtant cantonnée à l’île elle-même suivant l’adage bien connu : « Tout ce qui se passe à Ibiza, reste à Ibiza ».
« Et hier… Hier, on a enfin compris d’où elle venait cette coke ! Perso, je me suis pissé dessus, mais littéralement. J’en pouvais plus. Incroyable cette histoire non ? Ou c’est moi ? Oui c’est moi, non ? Arf, je sais plus » nous raconte un touriste.
De source sûre, les 50 kilos ont été englouti en quelques heures et même s’ils représentent une goutte d’eau dans la consommation quotidienne que connait l’île, ils rentreront sans conteste dans son Histoire. « Il y a déjà plein de conneries pour se souvenir de l’événement qui circulent : « Les 50 Glorieux », « 50 000 meujs sous les mers », « Ibiza et les 50 Képas », « Un gramme sinon rien »… C’est l’hallu totale, on s’éclate, ahahah » nous raconte Benoît, un français habitué d’Ibiza.
« On racontera ça à nos enfants et à nos petits-enfants, on a jamais vu ça ici… Et même dans le monde, c’est unique ! » conclut-il.
Le donateur quant à lui reste pour l’instant totalement introuvable et le mystère plane autour de son identité. Il rentrera sans doute dans l’Histoire comme un être humain ayant fait quelque chose de totalement désintéressé. Une nouvelle qui fait du bien en ces temps de crise et d’individualisme galopant.
 

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