Faire assurer ses mains, c’est l’idée qu’a soufflé Mike Brown, l’avocat de David Guetta à son client quand celui-ci a pris connaissance du classement Forbes des DJs les mieux payés de la planète.
Il faut dire qu’avec 25 millions de dollars de revenu en 2016, le baveux de la star verrait d’un mauvais oeil que son client ne puisse plus exercer sa profession suite à un accident ou une maladie.
Une démarche déjà très répandue dans le monde du sport et qui touche désormais celui du spectacle. Steve Aoki avait d’ailleurs ouvert la voie en faisant assurer ses cervicales suite à ses élucubrations sur trampoline et n’avait eu aucun mal à convaincre les assureurs.
Pour David Guetta, par contre c’est une autre histoire. Fin août un dossier a été déposé auprès des plus grandes compagnies du secteur et l’on vient d’apprendre que toutes ont refusé d’assurer les mains de la star française sous prétexte que celui-ci ne s’en sert pas. C’est un coup dur pour celui qui est déjà soupçonné d’emploi fictif par la justice française.
“Nous avons visionné des heures d’enregistrement vidéo de David Guetta lors de ses prestations et il faut dire qu’on s’est bien fait chier. Un manchot pourrait très bien faire le job” confesse Martin G, chargé de clientèle VIP à la MAAF.
“Au delà de la soupe musicale indigeste qu’il distille à longueur de ses sets avec ses bras en l’air, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il n’utilisait pas ses mains et qu’il n’était donc pas nécessaire de les assurer, nous ne sommes pas des voleurs quand même !” conclut-il.
Même son de cloche du côté de la la fameuse Lloyds à Londres. “Nous ne sommes pas en mesure de prouver que M. Guetta se sert de ses mains pour exercer sa profession et les assurer, irait à l’encontre de notre code de déontologie.” C’est par ces mots que commence la lettre qu’a reçu Maître Brown suite à sa demande.
C’est évidemment un coup dur pour la star, mais ce courrier a quand même quelque chose de rassurant puisqu’on y apprend, que les assurances ont une déontologie, ce que nous ignorions totalement jusque là.
