Elle envoie des invitations Facebook et se prend pour une promotrice d'événements

Aishling Dunne, une anglaise sans expérience a remis en cause toute l’industrie du clubbing en clamant qu’« aujourd’hui, n’importe qui pouvait travailler dans la promotion d’événements ».
Récit :
La jeune femme de 20 ans a été embauchée par un club après avoir liké et partagé un statut Facebook qui annonçait des postes libres au sein de leur département Communication.
Le propriétaire du club, Karl Thompson, a révélé qu’aucune expérience n’était nécessaire pour le poste et que Mademoiselle Dunne était la candidate idéale pour le job parce qu’ « elle était la plus jolie poulette ayant partagé le statut » et qu’elle avait « un énorme potentiel » ce qu’il illustra subtilement, les yeux exorbités, en mettant ses mains devant sa poitrine pour figurer une belle paire de seins.
Après avoir ajouté instantanément à son profil, la mention « promoteur », Aishling a immédiatement envoyé près de 600 invitations pour une soirée promettant une petite ristourne sur les entrées.
Après avoir patienté pendant presque cinq minutes sans recevoir aucune réponse, Aishling a évacué sa frustration sur Facebook : « Déjà que c’est difficile de démarrer une carrière de promotrice alors tout le monde croit que c’est facile mais en plus je reçois des invitations de clubs où je n’ai pas envie d’aller » gémit-elle.
« J’ai déjà assez de taf comme ça, sans en plus, me fader toutes ces notifs ».
Après avoir passé un temps significatif aux toilettes pour la grosse commission, Aishling, de retour devant sa page, constate qu’aucun de ses amis n’a encore accepté l’invitation. Son énervement devint plus visible :
« La promo, c’est difficile en fait… Quand je pense qu’il y a des connards qui ont juste à cliquer sur le bouton Envoyer et qu’ils ont des réponses, ça me débecte… J’ai travaillé trop dur pour arriver là où je suis et voir des pauvres types proposer des concerts à la même date. Vie de merde ! ».
Quand on lui demande si elle a prévu de faire de la promo en dehors de Facebook, Aishling reste de marbre :
« En dehors de Facebook ? Comment ça ? Bien sûr que non. Comment voulez-vous que je fasse ? Aller à la Poste pour envoyer des centaines d’invitations ? ».
« Ça me couterait plus cher que tout ce que je pourrais gagner » continue t-elle, de plus en plus déçue par sa nouvelle carrière.
« Pour être honnête, je ne suis pas sûre d’avoir envie de continuer. En fait, je suis entrain de me dire que je ferais bien DJ, ça a l’air plutôt facile et on est plus célèbre plus facilement ».
Source : Wunderground