Pénurie d’eau en bouteille à Paris

L’été a été chaud, et pour certains, il fut très difficile à passer. En effet, depuis le début de la saison estivale, l’eau en bouteille se fait rare. Avant même d’en chercher la cause, le gouvernement a immédiatement créé une taxe, et son prix dans les bars et les restaurants va exploser.
Lors d’une conférence de presse donnée par Bertrand Delanoë le 17 octobre dernier, les mots furent posés : « Paris entre dans une phase de pénurie d’eau en bouteille qui s’étendra à la ville entière si aucune mesure n’est prise ».
Des mouvements de panique ont été observés dans certains quartiers et des manifestations de colère commencent à se former. La situation est tellement invraisemblable que personne ne l’a vu venir.
La cause ? L’effervescence nocturne que connait Paris depuis quelques mois.
La capitale fait face à une augmentation substantielle d’achat de bouteilles d’eau dans les clubs, les bars et les festivals organisés dans la capitale. Face à une offre toujours plus importante de fêtes, toujours plus longues et dans des lieux toujours plus grands, la consommation d’eau a été exponentielle. « On a jamais vu ça. » explique Fabrice Gadeau, gérant du Rex Club. « Même à la grande époque des raves, la consommation d’eau n’avait pas explosé de la sorte » ajoute t-il. « Les autorités nous somment d’arrêter de vendre de l’eau en bouteille et de couper l’eau du robinet. C’est délirant ».
« Nous savons très bien pourquoi les jeunes achètent des bouteilles d’eau. L’usage de drogue dite MDMA a aussi fortement augmenté. C’est un corollaire, les jeunes ont besoin d’eau pour prendre cette drogue et ils ont en ensuite besoin pour s’hydrater. » explique l’adjoint à la Santé publique de la Mairie de Paris. « La consommation d’eau du robinet a explosé également, nous n’allons pas pouvoir tenir cette situation longtemps. Des mesures drastiques vont être prises ».
À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. La vente de bouteilles d’eau aux personnes en dessous de 25 ans va être tout bonnement interdite. Il faudra présenter une pièce d’identité pour tout achat en club ou dans le commerce. L’interdiction pourra s’étendre aux sodas et aux jus de fruits si la situation perdure. « La drogue peut se mélanger aussi dans ce type de boissons, il faut donc être radical. Nous préférons amplement que les jeunes boivent de l’alcool » explique l’adjoint.
Les réseaux mafieux ont profité de l’aubaine pour s’emparer d’un marché encore vierge. « Non seulement, on commence à voir des bouteilles d’eau vendu au marché noir mais l’on trouve aussi à la manière des Prémix d’alcool et de soda, des mélanges d’eau et de MDMA prêts à consommer ».
Ainsi, les noms des grandes marques d’eau minérale sont détournés et l’on trouve sur le marché des noms comme « Dévian », « Volvite », « BadoiX » ou encore « Dépar ». « Pour la marque Cristaline, ils n’ont même pas pris la peine de modifier quoique ce soit. C’est très dangereux ». Niveau goût, il y a tout ce qu’il faut : eau gazeuse, eau plate, parfumée à la fraise ou au citron. Il y en a même au cannabis. « La situation est hors de contrôle », conclut paniqué l’adjoint à la Santé.
Interrogé sur ce détournement des grandes marques lors d’une interview, Vincent Leclabart, président du Groupe Australie, nous a éclairé de son expertise : « La situation est grave, certes, mais si l’on regarde ça d’un point de vue strictement marketing, c’est un coup de génie ».
 

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