Un journaliste de Trax a une révélation après avoir lu l'article sur le journaliste ayant eu une révélation après une nuit au Berghain

Lire un article peut bouleverser une vie. La preuve avec cet article de Trax sur l’article de Josh Bennett, rédacteur en chef d’un des blogs dédiés à l’EDM les plus visités dans le monde du monde entier, qui raconte la révélation qu’il a eu lors d’une nuit dans le temple berlinois, le Berghain.
Mais attention, il y avait eu toutefois des signes avant-coureurs : dans un article du mois de Septembre, le journaliste avait déjà touché du doigt cette félicité en écrivant : « Et si écrire sur l’EDM, c’était bien ? ».

Depuis, il nous explique qu’il était “dans une quête permanente de sens à donner à son métier”, “ce moment où les clics et les pages vues ne trottent plus dans la tête…, un moment où seuls comptent les mots, les phrases, et rien d’autre”.

C’est en lisant l’article sus-cité qu’il a trouvé ce moment :

“Il était temps pour moi de vivre l’expérience de journaliste dans sa réalité réelle ».
Après avoir lu le titre en entier, le journaliste entre dans le corps du texte, le contenu, comme on l’appelle vulgairement, hier soir vers 21 heures.

Il trouve des lettres qui forment des mots, des mots qui forment des phrases et surtout des phrases qui construisent des paragraphes. Tout cela au sein d’une logique implacable et d’une syntaxe impeccable.

“J’ai immédiatement été happé. Dans la forme la plus brute et la plus forte. Étant un fan de la première heure des histoires de Oui-Oui et Martine, c’était comme si je rampais dans les renfoncements les plus sombres et les plus viscéraux du sens, comme si j’entendais la soupe originelle qui l’a engendré”. Et d’ajouter, comme s’il découvrait une vierge dans une partouze : “Au début, il m’était impossible de discerner le début ou la fin d’une phrase.

Du journalisme au mystique

Cela fait sans doute partie de ce voyage auquel les vrais font référence quand ils parlent d’un article journalistique d’investigation”.
Comme tant d’autres avant lui, le journaliste vit alors ce moment mystique lorsqu’il atteint la fin de l’article : “Je ne faisais plus qu’un avec les mots devant moi”. Après douze heures, le temps de lire l’article, le journaliste réfléchit. Notamment sur sa condition et ses valeurs et commence à comparer cette expérience avec les articles de VICE ou de TSUGI.

“Après avoir lu et mangé un petit peu, j’étais prêt pour une nouvelle mission”.
Le journaliste se lance alors dans une diatribe sur ses collègues de la scène.
“Au fur et à mesure du temps, à force de constater que les lecteurs, en plus d’être naïfs et ignorants de la culture DJ, ne lisaient pas ce qu’on leur donnait, les plus gros journalistes ont compris qu’ils pouvaient bâcler leur boulot et tourner autour des mêmes sujets. Vu que tout est joué d’avance, qui allait le remarquer ? Ils se sont alors réduits à faire de la publicité plus ou moins déguisée, mettant en avant les mêmes artistes à chaque fois. […] Aucune prise de risques, très peu de nouvelle musique”.

Là-dessus, il a cette fameuse révélation et estime qu’il doit changer de paradigme : “sur son métier et la façon de soutenir le développement de la musique électronique”.
“Pendant des années, j’ai pris la décision de donner plus d’importance à des artistes ou des labels simplement en fonction de la taille de leur fanbase et des cadeaux qu’ils m’offraient. Mais à la lecture de cet article, je suis maintenant prêt à soutenir sans compromis la superficialité, défendre sans être intimidé la musique de merde et utiliser les plans marketing d’agences promo qui n’y connaissent rien”.
“Tout ce qui m’importe désormais, c’est la tune, la coke et les putes. J’ai bon là non ? ».

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