Le DJ producteur hollandais Dash Berlin et la chaîne hard-discount Aldi ont mis un pavé dans la mare du monde de la musique avec la création de leur propre label d’EDM, Aldi Recordings.
Gerd Schneider, le porte-parole de Aldi, nous parle de leur prochaine arrivée sur le marché : « C’est une idée à laquelle nous pensons depuis un bout de temps mais nous attendions d’avoir la bonne opportunité et surtout d’avoir un collaborateur avec qui nous pourrions travailler. C’est chose faite avec Dash Berlin et nous en sommes très honorés ».
« Quelqu’un avec un tel prestige dans la communauté EDM et si peu de morale dans la vie, c’est exactement ce que nous cherchions pour mettre en place ce projet ».
« Evidemment, en tant qu’Allemands, nous mettons un pied dans l’industrie de la musique électronique avec beaucoup de confiance. Nous pensons qu’en suivant le protocole Aldi de fabriquer en masse des produits de basse qualité à un prix réduit, nous serons en accord parfait avec l’industrie EDM et serons économiquement viables très rapidement ».
« Nous allons ouvrir un centre de production en Chine où nous emploierons des centaines d’adolescents pour produire des morceaux EDM standards qui seront ensuite repackagés en hits. David Guetta et Calvin Harris font ça depuis des années avec beaucoup de succès, nous allons suivre leurs traces ».
Aldi a également prévu un tout nouveau concept pour faire ses courses : le Caddie 2.0.
Les courses de caddies dans les allées, c’est terminé
« Caddie 2.0 va révolutionner l’expérience du shopping pour les fans d’EDM. Nous allons incorporer sur tous nos caddies un mini écran tactile qui permettra d’écouter nos dernières sorties, lire les dernières informations du label et profiter des promotions pendant leurs achats ».
« Vous pourrez ainsi écouter les morceaux pendant que vous faites vos courses, décidez ou non de les acheter puis les télécharger en WAV directement sur votre téléphone ou votre clé USB ».
« Je suis ravi d’être de la partie. J’ai essayé de m’accrocher au wagon de l’Allemagne et de sa scène musicale durant toute ma carrière, d’où le nom Dash Berlin » nous explique le producteur, de son vrai nom Jeffrey Sutorius.
« Ce n’est pas que je n’aime pas la scène hollandaise mais l’Allemagne a toujours été pour moi plus respectable. C’est pourquoi je disais à tout le monde que j’étais allemand en forçant mon accent. J’ai même acheté ces culottes courtes que l’on peut voir en Bavière. En étant associé avec une marque aussi emblématique qu’Aldi, je n’aurais plus à faire semblant » conclut-il avec enthousiasme.
Bien que nous ne soyons pas en mesure de révéler combien Dash Berlin a été payé pour devenir le visage d’Aldi Recordings, des sources proches du producteur ont confirmé qu’il était « extrêmement excité » par la perspective de rejoindre le staff d’Aldi. Un luxe qui pourrait le faire économiser jusqu’à 20 euros par semaine sur ses courses dans la chaîne de supermarché.
Source : Wunderground