Un videur de bar gay ne se laisse pas duper par deux hétéros se tenant la main

Le videur du club “G-A-Y” à Londres ne s’est pas fait avoir par deux hommes hétérosexuels se donnant la main.

Pas bête la guêpe

Sam Harris, le physio de 36 ans, affirme : « J’ai tout de suite su qu’ils n’étaient pas gays. Des gros barbus portant des maillots de foot avec des taches de cidre sur le ventre, ça ne correspondait pas. Et ceux qui tiennent leur compagnon par la main ne grimacent pas maladroitement comme s’ils avaient une merde au bout des doigts ».

Apparemment, les deux hommes essayaient de rentrer dans le club parce qu’ils avaient entendu dire que Roger Sanchez allait s’y produire pour un set exclusif.

David, un des deux hommes en question, explique : « On est des vrais gros fans de Roger Sanchez; du coup, j’avais envie de me la jouer super gay pendant quelques minutes pour pouvoir rentrer et l’écouter ».
Au lieu de les rejeter, Sam s’est amusé à tester leur « gay attitude ».
« Je leur ai posé deux questions que la plupart des gays connaissent : Qui est la fille de Judy Garland et quel est le vrai nom de Lady Gaga. Je vous avoue que j’ai été assez déçu de constater qu’ils connaissaient les réponses. Quand ils ont célébré leur victoire en se checkant virilement à grands coups de – Give me five – comme dans les bars de sportifs, je leur ai répété que je ne les croyais toujours pas ».

A ce moment du récit, Carl, l’autre partenaire du faux couple, avoue :
« C’est là qu’on a décidé de s’embrasser… On a grave géré : j’ai mis une main derrière la tête de David et l’autre au creux de sa joue, c’était un peu comme l’apogée d’une scène d’amour. Avec plus de poils, de bave et les yeux ouverts ».
De son côté, Sam raconte : « C’était la tentative de baiser la plus maladroite et la plus dérangeante que j’aie jamais vue. Un de ces trucs auquel vous assistez parfois dans la vie et qui vous fascine autant qu’il vous dégoûte. Un peu comme un horrible accident de voiture ou le visage de Mister BeanJ’ai quand même fini par les laisser rentrer. Je commençais à avoir pitié d’eux et surtout, c’était le seul moyen que j’avais trouvé pour qu’ils arrêtent de s’embrasser ».

Source : Wunderground

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