Le micro love festival était un projet de fin d’études qui a mal tourné

— EDIT du 3 juillet 2018 9h30 —

Le mémoire a été retrouvé : vous pouvez le consulter ici.

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C’est un énorme malentendu qui s’est passé ce week-end alors que devait se dérouler le micro love festival non loin de Paris.
Depuis hier, c’est l’incompréhension et un déferlement de haine qui sévit sur les réseaux sociaux.

En cause : un quiproquo concernant un festival dont tous les médias spécialisés ont fait l’éloge et qui l’ont annoncé comme LE festival de ce début d’été.
Problème : ce festival était en fait un faux et devait le rester. C’était tout simplement un cas d’école de commerce organisé par un étudiant d’HEC, une école bien connue pour former les escrocs de demain.

Explications.

L’organisateur en devenir que nous appellerons Léon par souci d’anonymat, 23 ans, n’en revient pas. Lui qui avait tout misé sur ce projet de fin d’études pour valider son année dans l’une des écoles de commerce les plus prestigieuses de France se retrouve pris dans un engrenage dont il aura du mal à se sortir.
“On était libre de choisir le projet commercial qui nous tenait à coeur. Certains de mes camarades ont opté pour l’organisation d’un raid en 4L pour aller distribuer des stylos en Afrique, d’autres se sont focalisés sur les nouvelles technologies et la start-up nation, pour ma part j’ai choisi de monter un projet de festival électro parce que j’adore la Concrete et Tomorrowland et que c’est de l’argent facilement gagné”.

Au départ, c’était plutôt une bonne idée : organiser un vrai faux événement pour valider ses acquis. Ni une ni deux, Léon constitue une équipe. Avec quelques uns de ses camarades, il met en place différentes cellules comme il le définissait (ce qui préfigurait déjà l’endoit où il allait terminer le week-end) en charge de l’organisation du festival. Une équipe pour la partie artistique, une consacrée à la communication et enfin l’équipe de production en charge de toute la logistique de l’événement.
Le cahier des charges de l’école indiquait qu’il fallait un ou deux parrains de renom pour monter le projet. C’est sans doute ce point du règlement qui a fait tourner le projet au fiasco et à l’arnaque de l’année. En effet, les parents de Léon sont des proches de François Fillon et de l’actuel maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany. Les deux hommes se sont retrouvés en première ligne, François Fillon comme maître de stage et Patrick Balkany au poste de coach. Bien connus pour leur goût immodéré de l’argent facile, ils ont finalement décidé de produire un vrai faux festival, histoire de se remplir les poches et d’entraîner le pauvre Léon dans une spirale infernale.
Les plaintes commencent à pleuvoir dans plusieurs commissariats de la capitale. Nous ne sommes qu’au début d’une affaire dont on entendra parler devant les tribunaux et qui vient entacher la réputation d’une école qui n’est plus à faire.