Le rédacteur en chef de Trax retenu en otage par les Femen enfin libéré

Le rédacteur en chef de Trax Magazine, Antoine Buffard, détenu depuis hier soir par le groupe féministe dans les bureaux du mensuel, vient d’être libéré.

Suite à la parution d’une “photo de classe” illustrant la nouvelle scène électronique française avec seulement deux représentantes féminines sur 70, une levée de bouclier s’est opérée sur Facebook accusant le magazine de sexisme et de machisme.

« Un milieu trop burné »

Le combat, mené par Kill The DJ, Barbi(e)turix, Jennifer Cardini et beaucoup d’anonymes, a été repris et relayé tambour battant par les Femen estimant “que la cause avait le mérite d’être défendue dans un milieu encore trop burné” ont elles souligné.

Alexandra Chevchtchenko, leur porte-parole a déclaré dans un communiqué : “Cela ne peut plus durer. Si même dans les milieux un peu plus ouverts comme celui de la musique ou des arts en général, la discrimination est de mise, où va t-on ? C’est pour cela que nous avons décidé d’agir”.
“Notre revendication est simple : nous souhaitons la publication d’une autre photo avec la nouvelle scène électro féminine”.
“C’est un moindre mal. Les deux filles qui sont sur la photo ne sont mêmes pas seins nus et en plus, elles sont habillées comme ma grand-mère. A l’époque, même Lady B ou Liza N’Eliaz auraient fait mieux”.
“Nous demandons également à la rédaction d’apposer le logo des Femen afin de réparer l’injustice de cette prise de vue. Notre combat est juste et il faut rappeler à tous que nous sommes les seules gardiennes du bon goût et des droits de la Femme a conclu la leader des sextrémistes.

Antoine Buffard, cloîtré et bayonné dans son bureau a enfin pu  prendre la parole ce midi après plus de 12 heures de détention : « Nous avons bien compris le problème et avons déjà déclaré qu’un numéro spécial DJettes Topless avec les représentantes de la nouvelle scène électro française sortira le mois prochain. Nous avions déjà fait une couverture avec des seins nus pour un numéro spécial filles. On peut le refaire. J’invite d’ores et déjà les artistes qui le souhaitent à nous contacter pour préparer cette publication”.
Le problème semble toutefois loin d’être résolu car d’autres mouvements font à leur tour entendre leur voix.

Les associations réagissent

SOS Racisme ont fait part de leur mécontentement : “Même si nous ne validons pas le caractère extrême de l’action des Femen, nous sommes obligés de constater que la diversité culturelle française n’est aucunement dépeinte”.

L’ADR, l’Association de Défense des Roux, est également entré dans la contestation en dénonçant leur faible représentation.

Le Syndicat des Hipsters de France se dit pour sa part pleinement satisfait. Avec pratiquement 70% de barbus habillés par The Kooples et Kitsuné, le mouvement est très bien représenté : “Nous sommes le futur, c’est tout à fait logique que nous soyons en majorité” indique le porte-parole.
« Autant je suis d’accord avec les Femen mais là cela prend des proportions ridicules. Si on avait voulu faire une pub Benetton, on aurait appelé Oliviero Toscani se défend Antoine Buffard.

Le rédacteur en chef enfin libre ne semble pas trop affecté par cet événement : “Se faire prendre en otage par des amazones en furie et seins nus de surcroît n’est pas si terrible que ça. J’en connais beaucoup qui aurait rêvé d’être à ma place. je crois que j’ai réalisé un fantasme enfoui au fond de moi” nous confie t-il.

La chef des Femen qui a réussi à prendre la fuite est quant à elle activement recherchée par la police.

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